L'image illustrative de cet article est la matérialisation même de ce que l'on appelle scientifiquement une "dissonance cognitive". En effet, si quelques années plutôt, on vous disait qu'il fallait vous couvrir le nez et respirer à pleins poumons votre propre gaz carbonique et vos propres germes "pour ne pas tomber malade", vous auriez trouvé cette idée absurde.
Et pourtant. Grâce à une "ingénierie sociale" savamment pensée et exécutée par le complexe politico-mediatique globalisé, les comportements les plus irrationnels sont devenus la nouvelle norme sociale, contre tout BON SENS élémentaire. Mais qu'est l'ingénierie sociale et comment cela fonctionne ?
L'ingénierie sociale se définit comme une pratique de manipulation psychologique visant à modifier à grande échelle certains comportements de groupes sociaux. On parle même de piratage psychologique(par analogie à la sécurité informatique) ou de fraude psychologique, suivant certains spécialistes.
En fait, l'ingénierie sociale, dans son sens le moins noble, consiste à provoquer la dissonance cognitive chez des personnes que l'on veut soumettre à des règles, à des lois, en leur présentant des théories contradictoires comme étant des vérités qui vont les déstabiliser, et créer chez elles un sentiment de peur qui prend racine dans leur ignorance, dans des croyances qui résultent d'un conditionnement mental entrepris dès leur plus tendre enfance.
Parce que c'est écrit quelque part, dit et répété en boucle H24 à travers les médias, d'un mensonge on en fait une vérité sans même faire l'effort de pratiquer cette contention de l'esprit qui consiste à réfléchir, à penser par soi-même et pour soi-même, à faire preuve d'esprit critique, d'analyses.
Ne surtout pas contredire la pensée unique ni s'y opposer et marquer ainsi le désire d'appartenance à un groupe, d'accepter de se soumettre par peur d'être rejeté par les membres de ce groupe, et défendre bec et ongle ces théories contradictoires devient une nécessité, une obligation, quant bien même quiconque leur apporterait les preuves qu'elles sont fausses.
Dans le cadre spécifique de ce COVID-19, l'on peut observer que les personnes les plus compétentes en la matière sont disqualifiées, combattues ouvertement et dessaisies au profit de journalistes, politiques, et autres agents du système médiatico-politique. Comment comprendre de grands spécialistes dont c'est le métier tel le Dr Raoult, et des milliers d'autres spécialistes de la santé soient combattus avec la plus grande rigueur, si ce n'est que pour obéir à des agendas autres que la santé des populations ?
La ruse, l'abus de confiance et d'autorité voilà la technique utilisée par le système médiaco-politique, ainsi que l'explique le philosophe Serge Carfantan, en s'inspirant du titre du roman dystopique d'Aldous Huxley (1939) le "meilleur des mondes" :
"Pour étouffer par avance toute révolte, il ne faut pas s’y prendre de manière violente. Les méthodes du genre de celles d’Hitler sont dépassées. Il suffit de créer un conditionnement collectif si puissant que l’idée même de révolte ne viendra même plus à l’esprit des hommes. L’idéal serait de formater les individus dès la naissance en limitant leurs aptitudes biologiques innées (cf. les individus de type alpha, béta, gamma). Ensuite, on poursuivrait le conditionnement en réduisant de manière drastique l’éducation, pour la ramener à une forme d’insertion professionnelle. Un individu inculte n’a qu’un horizon de pensée limité et plus sa pensée est bornée à des préoccupations médiocres, moins il peut se révolter. Il faut faire en sorte que l’accès au savoir devienne de plus en plus difficile et élitiste. Que le fossé se creuse entre le peuple et la science, que l’information destinée au grand public soit anesthésiée de tout contenu à caractère subversif. Surtout pas de philosophie. Là encore, il faut user de persuasion et non de violence directe : on diffusera massivement, via la télévision, des divertissements flattant toujours l’émotionnel ou l’instinctif. On occupera les esprits avec ce qui est futile et ludique. Il est bon, dans un bavardage et une musique incessante, d’empêcher l’esprit de penser. (...) En général, on fera en sorte de bannir le sérieux de l’existence, de tourner en dérision tout ce qui a une valeur élevée, d’entretenir une constante apologie de la légèreté ; de sorte que l’euphorie de la publicité devienne le standard du bonheur humain et le modèle de la liberté. Le conditionnement produira ainsi de lui-même une telle intégration, que la seule peur – qu’il faudra entretenir – sera celle d’être exclus du système et donc de ne plus pouvoir accéder aux conditions nécessaires au bonheur. L’homme de masse, ainsi produit, doit être traité comme ce qu’il est : un veau, et il doit être surveillé comme doit l’être un troupeau. Tout ce qui permet d’endormir sa lucidité est bon socialement, ce qui menacerait de l’éveiller doit être ridiculisé, étouffé, combattu. Toute doctrine mettant en cause le système doit d’abord être désignée comme subversive et terroriste et ceux qui la soutienne devront ensuite être traités comme tels. On observe cependant, qu’il est très facile de corrompre un individu subversif : il suffit de lui proposer de l’argent et du pouvoir." Serge Carfantan, philosophe et prof de philo, dans "Leçon 163 : Sagesse et révolte" - paru en 2007
Vous avez dit complotiste ?
Ils diront sans doute qu'il s'agit de complotisme, dès lors que quelqu'un oserait se poser quelque question légitime.
Et pourtant, lorsqu'on émet une théorie, la démarche doit avoir pour but de mettre cette théorie à l'épreuve, de démontrer quelle est fausse, non de prouver que l'on a raison, contrairement à tous ces pseudo scientifiques et autres prétendus "spécialistes" autoproclamés, à ces politiciens, qui affirment que leurs théories à eux, sont des vérités supérieures à celle de ces milliers de médecins et praticiens de la santé, qui ont décidé de ne plus se taire et d'agir contre cette imposture inédite.
Et surtout, lorsqu'on émet une théorie et que l'on découvre plus tard, après vérification, qu'elle est fausse, notre devoir le plus sacré est de l'admettre et de le faire savoir, afin de ne pas passer pour un menteur, un manipulateur mais surtout, afin de rassurer et de capitaliser sur son erreur, car une erreur découverte est une connaissance.
Aujourd'hui, malgré toutes les incohérences dans les discoures et les affirmations de nos dirigeants et de la science moderne, il n'en reste pas moins laborieux d'éveiller les consciences de ces personnes que la peur domine
Nous n'avons pas le droit de les abandonner à leur peur, de les juger, de les critiquer, de les insulter, de les mépriser.
Avant notre prise de conscience, nous faisions partie des ignorants conditionnés, ne l'oublions pas.
Lorsque leurs yeux s'ouvriront, il est de notre devoir d'être prêt.e.s à leur apporter tout notre soutien car le choc risque d'être particulièrement brutal pour ces personnes. Nous devons faire preuve d'humanisme, de tolérance et de respect envers ces personnes.
Crédit publication : Kouadio KOUAME
Crédit : Rédigé d'après un texte originel par Jacques Dykens
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