Alors que la résistance populaire au « coup d’État civil » raté d’Alassane Dramane Ouattara gagne en ampleur, et que son régime, désormais moribond, a perdu toute légitimité et crédibilité politique, Pulchérie Gbalet lance, dans son émission hebdomadaire du mardi 25 novembre 2025, un vibrant appel à la mobilisation générale du Peuple de Côte d’Ivoire. Son message est sans équivoque : le moment est venu de passer des paroles aux ACTES pour dégager Ouattara du pouvoir. Mais le peuple de Côte d'Ivoire est-il prêt à assumer pleinement son devoir patriotique ? Saura-t-il répondre à l’appel du sacrifice, de la solidarité et de l’engagement concret ?
À l’heure où la parole publique est noyée sous les buzz médiatiques et les manœuvres politiciennes, Pulchérie Gbalet rappelle avec urgence les fondements du vrai patriotisme. Son discours, à la fois spirituel et politique, appelle chaque compatriote à une prise de conscience immédiate : la libération du pays ne se décrète pas, elle se finance, se construit et se mérite.
« Non au 4ème mandat ! » parce que « Trop, c'est trop. »: le cri du peuple de Côte d'Ivoire
« Trop, c’est trop. Voilà pourquoi on a tout bloqué. » C'est sur ces paroles d'une nouvelle chanson aux airs d'un hymne patriotique spécialement dédiée à la lutte populaire des mouvements « Non au 4ème mandat ! » parce que « Trop, c'est trop. », que Pulchérie Gbalet débute ses prises de Paroles hebdomadaires. Ce leitmotiv « Trop, c'est trop. » n’est pas une simple rhétorique émotionnelle ; il traduit l’épuisement d’un peuple sous le joug d'un régime corrompu et criminel qui n'a de cesse de violer sans vergogne la conscience collective de notre Peuple et notre intégrité nationale en faisant régner un climat de terreur instituionnalisé marquer par des meurtres de masse systématiques, des arrestations arbitraires, la vente tous azimuts des terres aux étrangers et leurs lôts de destructions de maisons associées, et le sur-endettement de notre pays. Derrière ce cri résonne une conviction profonde : le régime d’Alassane Ouattara a franchi toutes les limites, et sa chute n’est plus une option, mais une nécessité historique.
Patriote, nationaliste ou militant ? Faisons la distinction
Face aux confusions qui circulent sur les réseaux sociaux, Pulchérie Gbalet clarifie les notions clés du combat actuel. Être patriote, ce n’est ni militer pour un parti, ni brandir un nationalisme exclusif. C’est aimer sa patrie au point d’en faire l’objet de son dévouement absolu et de ses sacrifices concrets. Le vrai patriote ne se contente pas de dire « je veux le départ de Dramane Ouattara » ; il agit, il contribue, il résiste — même quand cela coûte cher. À l’inverse, le militant suit les consignes de son organisation, et le nationaliste place la nation au centre de ses choix, parfois au détriment de la fraternité internationale. Mais seul le patriote met le bien commun au-dessus de tout.
L’exemple du Burkina Faso et la leçon de Jéricho
Pour éclairer la voie à suivre, Pulchérie évoque deux références majeures : la chute de Blaise Compaoré en 2014 et la prise de Jéricho par Josué (référence biblique). Dans les deux cas, c’est l’union populaire, la foi collective et l’engagement sans réserve qui ont permis l’impossible. À Ouagadougou, c’est la rue unie — syndicats, artistes, citoyens — qui a fait vaciller un dictateur. À Jéricho, ce n’est pas la force des armes, mais l’obéissance et la marche commune du Peuple qui ont fait tomber les murailles. Aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, la stratégie ne passe pas par l’affrontement physique, mais par la solidarité financière, la prière et la résistance organisée. Le Peuple lui-même doit financer sa libération.
« 200 francs peuvent sauver la Côte d’Ivoire »
L’appel est concret, accessible et urgent : si un million d’Ivoiriens donnent chacun 200 francs CFA, la résistance Populaire disposera des moyens nécessaires pour accélérer la chute du régime. Pulchérie souligne l’absurdité de ceux qui dépensent leur argent pour des bières, dans des perruques ou lors de nuits d’hôtel, mais refusent de contribuer à la libération de leur propre pays. Ce combat n’est pas pour soi, mais pour nos enfants, les futures générations — pour leur offrir demain une Côte d’Ivoire libre, juste et prospère. La cagnotte Populaire devient ainsi un acte de foi patriotique.
Le spirituel prédétermine le réel : la victoire commence dans la prière
Enfin, Pulchérie Gbalet insiste sur la dimension spirituelle du combat. « Eux, ils travaillent avec le diable, nous on travaille avec Dieu », déclare-t-elle. Elle exhorte tous les compatriotes à suivre les recommandations du prophète Eli Pada, à prier, à faire des libations quotidiennes et à exiger la Justice divine. Car la victoire, rappelle-t-elle, se gagne d’abord dans le monde invisible. C’est cette double conjonction entre actions spirituelles et actions concrètes — visant à soutenir matériellement et financièrement la mobilisation Populaire — qui scellera l’issue de cette guerre multidimensionnelle.
Solidarité active : soutenir Johnny Patcheko, c’est soutenir la patrie
L’appel à la mobilisation s’étend aussi à la défense de ceux qui paient le prix de leur engagement. Pulchérie conclut en lançant un vibrant appel de solidarité en faveur de Johnny Patcheko, persécuté pour avoir dénoncé le régime. Soutenir son combat juridique, c’est affirmer que la résistance ne laisse personne derrière. Car dans la véritable solidarité patriotique, chaque frère ou sœur en danger est une priorité.
Le message est sans équivoque : la destinée de la Côte d’Ivoire ne dépend ni des partis politiques, ni des puissances étrangères, mais de la volonté collective du Peuple de Côte d’Ivoire. Ce mardi 25 novembre 2025 restera-t-il comme le tournant où le peuple a choisi de se lever — non pas en foule, mais en esprit, en action et en sacrifice ? La réponse se construit dès maintenant, dans chaque geste, chaque contribution, chaque prière.
Ubuntu !
Crédit : par Kouadio Kouamé, Fondateur & directeur de la publication – média AfroPolitis.com
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