À l’initiative du Cri-panafricain, mouvement politique dirigé par M. Abel NAKI, une caravane de la liberté va silloner plusieurs pays africains pour réclamer la libération du Président Laurent GBAGBO, le ministre Charles Blé GOUDÉ, ainsi que tous les prisonniers politiques de la crise post-électorale ivoirienne.
Qu’est ce que la caravane de la Liberté ?
Débuté au mois de juillet 2012, la caravane de la liberté est une marche panafricaine avec une banderole à l’effigie de l’ex président ivoirien, Laurent Gbagbo pour exiger sa libération. Il s’agit donc d’une manifestation de rue, au corps à corps, qui a marqué tous les esprits en Europe au moment où Laurent Gbagbo était en plein dans la phase préliminaire de son procès à la Haye.
Elle s’est ensuite rendue aux USA au mois de juillet 2013 pour la seconde étape où Abel NAKI et ses camarades ont sillonné les rues américaines pour les mêmes revendications, au travers d’une pétition itinérante. Si l’homme a momentanément quitté la rue le temps de s’occuper de la phase politique de son mouvement, c’est pour mieux revenir avec un projet plus ambitieux qui va impliquer plusieurs capitales africaines dont le Cameroun, l’Angola, la Guinée Equatoriale, le Burkina Faso….avec l’apothéose à Abidjan.
« Nous préparons une caravane de la liberté africaine au mois de Juillet prochain. Vous serez informés » a lâché M. Abel Naki pendant des échanges que nous avons eus sur les réseaux sociaux ce jour.
Un voyage préparatoire en Afrique…
Dans le cadre des préparatifs cette édition africaine de la célèbre Caravane de la Liberté, le président-fondateur du Cri-Panafricain a effectué au mois de mars 2016, un déplacement au Togo sur invitation d’un ami personnel du président Laurent Gbagbo. Il s’agit du premier ministre Joseph Koffigoh, observateur de l’Union Africaine lors des élections de 2010 en Côte d’Ivoire et qui serait l’un des témoins clé de la défense de M. Gbagbo.
La délégation du Cri-Panafricain, composée du président Abel Naki et de son chargé de communication M. Gaël Lakpa, a choisi de faire le voyage d’Abidjan à Lomé en voiture en passant par le Ghana, histoire de minimiser les coûts. A Accra, une autre rencontre d’une haute importance attendait la délégation.
Il est précisément 10h15 minutes lorsque l’ancien Premier ministre togolais Joseph Koffigoh arrive en personne, à l’hôtel du président Abel Naki à Lomé. Ce grand homme d’Etat togolais est lui-même venu chercher « son fils » dans sa chambre d’hôtel pour le conduire au lieu de l’audience.
Cette rencontre entre le père et le fils était justement celle qui allait préparer la grande conférence internationale de Douala dans le cadre du lancement de la Caravane Africaine de la Liberté au Cameroun. Après l’Europe et l’Amérique, la caravane africaine de la liberté entend en effet sillonner l’Afrique pour contribuer à l’éveil et à la prise de conscience des jeunesses africaines. Elle visitera dans un premier temps cinq pays : le Cameroun, la Guinée Equatoriale, la Gambie, le Burkina Faso et l’Angola. Ensuite ce sont le Ghana, le Togo, le Bénin et l’Afrique du Sud etc… qui connaitront la joie de suivre de près cette caravane. D’autres pays reconnus pour leur combat pour la dignité africaine pourraient également accueillir ladite caravane. Elle consistera à entretenir un éveil de conscience de la jeunesse africaine sur le sort tragique réservé aux leaders africains qui souhaitent l’émancipation du continent. En effet M. Abel Naki a été invité par le premier ministre Koffigoh à Lomé au Togo pour s’enquérir les nouvelles de l’organisation du lancement de cette Caravane Africaine de la Liberté au Cameroun qui sera sanctionnée par la conférence internationale de Douala sous le thème : « Quelle justice internationale pour une Afrique souveraine ? ».
Le Cri-Panafricain, principale organisation de lutte contre l’injustice faite aux Africains a voulu, pour cette édition africaine de la Caravane de Liberté mettre les bouchées doubles en constituant un panel de conférenciers de très haut niveau dont le premier ministre Joseph Koffigoh.
L’entretien portant sur un projet d’une importance fondamentale a duré plus de trois heures. Si la jeunesse africaine y accorde son adhésion, il suscitera un sursaut panafricain en vue de la libération du Président Laurent Gbagbo et de son ministre Charles Blé Goudé. Plusieurs conseils ont été prodigués par le doyen Koffigoh à son fils le président Abel Naki.
À la fin de l’audience, le président du Cri-Panafricain, n’a pas manqué de dédicacer son livre « Côte d’Ivoire Notre CRI ! Chroniques d’une Résistance au Cœur de l’Occident » au premier ministre qui n’a pas manqué de saluer le travail abattu par M. Abel Naki et ses amis de la diaspora. Mr Koffigoh a enfin salué l’initiative africaine qui pour lui sera une étape importante en vue de la libération de son ami. La délégation du Cri-Panafricain est repartie très satisfaite.
Sur le chemin du retour, le président Abel Naki à fait escale à Accra au Ghana pour rencontrer le ministre Koné Katinan, porte-parole du président Laurent Gbagbo. Les Deux hommes ont longuement échangé sur le même sujet, la caravane Africaine de la liberté. À ce sujet, le porte-parole du président Gbagbo, après avoir salué l’initiative du Cri-Panafricain, a fait plusieurs recommandations qui ont été validées et feront l’objet d’une communication dans les jours à venir.
Bientôt les choses bougeront sur le continent en faveur de la libération du président Laurent Gbagbo et de son ministre Charles Blé Goudé. D’autres rencontres de cette nature sont prévus sur l’agenda du président du Cri-Panafricain, qui se rend dès cette semaine au Cameroun pour les préparatifs de la Caravane Africaine de Liberté.
[Vidéo] : Préparatifs de la Caravane Africaine de la Liberté
Par la Rédaction - © AfroPolitis.com